Bride
n.f.
Collier soudé à l’extrémité d’un profil tubulaire pour en permettre l’assemblage. ● D’une façon générale, collier circulaire ou non servant à assujettir une pièce. On dit par extension : « brides pleines » lorsqu’il s’agit d’assembler mécaniquement deux barres en profils creux par des plaques circulaires pleines.
Chéneau
n.m.
Canal disposé en bas de pente des toitures et servant à accueillir les eaux de pluie et à les diriger vers les tuyaux en descente ● La section d’un chéneau est fonction de la surface du rampant de la toiture collectée à desservir. ● Très souvent réservé aux bâtiments industriels, le chéneau est une gouttière très importante ; mais alors que la gouttière est toujours en rive, le chéneau est en rive ou recueille les eaux des deux versants.
Costière
n.f.
Pièce sur laquelle s’appuie la rive d’une couverture, autour d’une trémie, d’un lanterneau. La costière sert en même temps de supports aux dispositifs d’étanchéité et d’écoulement des eaux.
Ductilité
n.f.
Aptitude à subir une déformation plastique sans se rompre. Pour les aciers, l’Eurocode 3 exige une ductilité minimale répondant aux trois critères suivants :
- Rapport de la résistance à la traction sur la limite d’élasticité fulfy < 1,10
- Allongement de la rupture ≥ 15%
- Déformation ultime εu ≥ 15 εy si εy est la déformation élastique (εy = fylE).
Extrados
n.m.
Surface ou ligne extérieure d’un arc, d’une ferme, ou d’une poutre de pont.
Hourdis
n.m.
A l’origine : remplissage en gravois hourdés, c’est-à-dire liés au mortier de plâtre, armé d’entretoises et de fantons et effectué successivement entre toutes les solives d’un plancher. Le hourdis supportait les solins sur lesquels étaient scellées les lambourdes portant les lames de parquet. Il supportait également le remplissage de mâchefer sur lequel on coulait la chape de mortier qui recevait un carrelage. ● Aujourd’hui et par généralisation : dalles de béton armé portées par les solives d’un plancher.
Inertie
n.f.
Phénomène général s’opposant à toute variation de vitesse ou de trajectoire libre d’un corps en mouvement. ● On utilise le terme d’Inertie Thermique pour qualifier la résistance d’un corps à une variation rapide de sa température. ● Ce terme est souvent utilisé dans la pratique pour désigner le « moment d’inertie » ou « moment quadratique » d’une section transversale par rapport à un axe passant par son centre de gravité.
Intrados
n.m.
Surface intérieure d’un arc ou d’une voûte. ● Membrure inférieure d’un arc, ou intérieure d’un portique métallique. L’usage ramène souvent cette définition à la membrure intérieure des angles d’un portique.
Lambourde
n.f.
Pièce de bois de section carrée ou rectangulaire sur laquelle sont clouées les lames d’un parquet. La lambourde est supportée par le plancher (solives, hourdis ou solins). ● Dans une conception de plancher plus moderne, elle peut même être clouée sur des dalles en béton léger alvéolaire autoclavé armé utilisées comme hourdis.
Montant
n.m.
Toute barre entrant dans la composition d’une charpente métallique en treillis et joignant les membrures dans une direction perpendiculaire à l’une ou moins de ces membrures. ● Les montants sont dans les pièces verticales dans les ossatures de pans de fer ou de bardages des bâtiments industriels.
Poteau
n.m.
En France, élément vertical d’une ossature et qui supporte essentiellement des charges de compression. ● Par extension le terme « poteau » est également couramment utilisé pour désigner les éléments verticaux qui supportent à la fois un effort axial de compression combiné à des moments de flexion mais, dans ce cas, on utilise aussi le terme « élément comprimé et fléchi ».
Solive
n.f.
Poutrelle formant l’ossature directe ou primaire d’un plancher. ● Les solives s’appuient soit sur les murs de la construction si elle est traditionnelle, soit sur des poutres plus importantes s’il s’agit d’une ossature métallique ou en béton armé.
Tablier
n.m.
Le tablier d’un pont désigne la partie de l’ouvrage comprenant la couverture et la poutraison qui la supporte directement, à l’exclusion des appuis inférieurs (piles et culées) ou supérieurs (suspentes, haubans, pylônes) qui soutiennent le tablier.
Traverse
n.f.
Ferme de portique simple ou à travées multiples. ● Poutre ou barre, généralement disposée dans le sens horizontal, maintenant l’écartement entre montants dans les pans de fer et les ossatures de bardages. ● Poutre transversale d’un pont, d’une passerelle, etc.
Treillis
n.m.
Terme définissant un choix technologique concernant la structure d’une poutre, d’un poteau, d’une ferme, dans laquelle l’âme pleine (ou les traverses de liaison) est remplacée par un réseau triangulé de barres secondaires. On réserve de préférence le terme de treillis aux diagonales et montants, par opposition aux membrures.
Voûtain
n.m.
Appareillage de maçonnerie, généralement en briques, formant la partie principale d’un hourdis voûté disposé entre les fers d’un plancher ou d’un tablier de pont. ● La résistance des voûtains en briques pleines est extrêmement élevée et permet l’armement classique d’une voie ferrée sur ballast. ● Cette technique, qui n’est plus utilisée en raison de coût excessif en main-d’œuvre et de son poids, se rencontre néanmoins de manière tout à fait fréquente dans de multiples constructions existantes. Les voûtains pèsent entre 1000 kgf/m² et 1500 kgf/m².
Une idée de projet ?
Vous avez un projet et souhaitez une expertise de qualité ? Nous sommes spécialisés dans la construction métallique, et nous saurons vous conseiller pour toutes vos idées. Contactez-nous pour commencer à discuter de vos projets.